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CONFÉRENCE DIAPORAMA – « BANNIÈRES ET PARDONS EN BRETAGNE » – PAR MONSIEUR HUBERT RIVET
Au moment où les Pardons et les pèlerinages sont ranimés, il a semblé intéressant à Hubert Rivet de réaliser un ouvrage et un diaporama sur les bannières religieuses en Bretagne, pour qu’elles puissent, comme dans les Pardons, aller à la rencontre du public, ou plus simplement, être découvertes comme héritage du patrimoine Breton.
Ce Nantais a véritablement découvert la Bretagne intérieure il y a maintenant une trentaine d’années.
Comme beaucoup, il en est tombé sous le charme.
Émerveillé par l’extrême richesse du patrimoine religieux, il s’est laissé séduire par les bannières éclatantes et les saintes images qu’elles déploient.
Hubert Rivet a visité un grand nombre de basiliques, églises, chapelles, assisté aux plus grands Pardons de Bretagne, sans oublier les petits Pardons locaux.
Lors de ces visites, il a découvert que certaines étaient entreposées dans ces conditions déplorables, exposées à l’humidité, aux insectes, déposées ici ou là comme de vulgaires guenilles.
Par bonheur, d’autres ont échappé au pire, elles sont protégées, préservées d’éventuelles dégradations, restaurées dans des ateliers spécialisés.
Qu’est-ce qu’une bannière ?
Au Moyen-Âge, l’étendard, ou la fanion, désignait ce que le chevalier ou le seigneur avait droit de porter à la guerre et sous lequel se rangeait les vassaux qu’il conduisait au combat.
Vers la fin du 13e siècle, la religion chrétienne privilégie le mot « bannière » comme signe de ralliement au lieu du drapeau, de l’étendard ou du fanion à la sémantique trop militaire.
Au milieu du 16e siècle, époque de la Réforme catholique consécutive au concile de Trente, l’Église catholique décide de s’inspirer des arts et plus particulièrement de l’architecture, de la sculpture, de la peinture, pour soutenir la foi et l’esprit religieux.
La restauration des bannières
La bannière est un élément fragile, sa mobilité l’a rendue vulnérable. Quelques maisons spécialisées dans la restauration de ces chefs d’œuvre en péril, sont encore recensées en Bretagne, qu’il s’agisse de la partie broderie ou de la partie peinture.
Quelques couturières dont les mains sont des outils magnifiques, redonnent vie et couleur aux bannières qui rejoignent ces ateliers, car elles arrivent le plus souvent très endommagées…
Dépoussiérer, faire disparaitre les tâches avec des produits qui n’endommagent pas le tissus, déceler les ajouts, les réparations hâtives, évaluer…
Le renouveau de la bannière religieuse
La maison Le Minor, de Pont-l’Abbé, rendu célèbre dès 1936 par son atelier d’habillage de poupées puis par son fameux kabig, s’est également fait une renommée dans la réalisation de bannières de procession.
Plus de 48 bannières sont sorties de l’atelier de Pont-l’Abbé et cela en collaboration avec des artistes bretons comme Pierre Toulhoat, André Bouler, Jos Le Corre et bien d’autres, qui ont su faire revivre une grande tradition bretonne, en lui redonnant une nouvelle jeunesse.
Le jour de Sortie
C’est le jour du Pardon que la bannière va quitter l’ombre ou bien l’armoire à bannières qui la protégeait.
En retrouvant la lumière, dans un déploiement majestueux, elle va renaître pour briller de mille feux, mettre en évidence la richesse de ses broderies.
Six pardons sont présentés, avec bruitage et cantiques.
Informations, tarif et réservation aux coordonnées indiquées ci-dessous: