La saison dernière, Éric Dannenmüller, pianiste compositeur, s’est livré avec humour et tendresse sur sa « vie de pianiste ».

Cette année, il revient partager ses secrets de composition et d’improvisation pour un voyage entre musique écrite, non écrite et musique de l’éphémère.

Ponctuant son récital d’anecdotes. Il interprètera ses dernières compositions et partira de Bach, Couperin, Rachmaninov et de chansons de nos enfances pour aller là où son inspiration le mènera.

A propos de l’artiste :
Pianiste atypique, Éric Dannenmüller l’est jusque dans son parcours musical. A seize ans, élève doué mais réfractaire aux contraintes de l’apprentissage, il abandonne le piano. Il ne s’y remettra que dix ans plus tard quand, pris dans une tempête de sable du désert soudanais, il décide de réaliser son rêve d’enfant : être pianiste.

Qui, à l’époque, croit en ses chances d’y arriver ?

Peu de monde.

Mais, une personne, toutefois, lui offre sa confiance : Madame Carmen Taccon, elle-même disciple de Marguerite Long et professeur du conservatoire du XIVème arrondissement de Paris, qui devient son professeur et son mentor.

L’épreuve sera rude pour Éric, étudiant « âgé » au milieu des jeunes talents du conservatoire, dont le désormais célèbre Alexandre Tharaud de dix ans son cadet.

Mais six ans plus tard, il obtient le premier prix inter-conservatoire de la ville de Paris.

Ne cherchons pas qui, de l’interprète ou du compositeur, prend aujourd’hui le pas sur le second : l’un ne va pas sans l’autre.

N’essayons pas non plus de classer Éric Dannenmüller dans telle ou telle école, il aime flirter entre classique et jazz. Avec lui ni la composition ni l’interprétation ne sera jamais définitive.

Volubile, chaleureux, dispersé, Éric est véritablement passionné. Musicien et saltimbanque, romantique et cabotin, il est bien un pianiste à part.

Quiconque a déjà assisté, j’allais dire participé, à un de ses récitals, sait la magie qui peut en surgir. Et si le protocole y est parfois bousculé, c’est toujours au profit de l’émotion.

Tarifs : 10 euros / réduit : 8 euros / gratuit moins de 12 ans

Informations et réservations auprès de l’Abbaye

* A piacere : locution italienne : «À piacere», c’est la locution que les maîtres compositeurs des temps anciens utilisaient pour laisser le mouvement et l’expression d’un passage au choix de l’exécutant, libre de jouer «à volonté, selon son plaisir»